le ravissement du réel

Contemplonium /  Acousmonium de contemplation 

A la mélancolie ne convient que le paysage où elle s’apaise parce qu’elle trouve à s’y étendre. Alors il se fait aussi infini que la vie peut l’octroyer… Pascal Quignard



 


Aujourd’hui, au sein de l’anthropocène, alors que l’humanité a occupé et modifié l’environnement terrestre, comment observer ce qu’il y a toujours de sauvage, issu de la transformation permanente du vivant? Comment retrouver au fond de soi ce mouvement, cette source et se sentir partie prenante de cette révolution.  

Comment donner une distance au regard scientifique et affectif posé par l’humain sur le monde végétal et animal, et se laisser prendre par le ravissement du réel?

 

“Je me suis couchée dans la trace des grands animaux, je me suis égarée dans ces mêmes traces jusqu’à ressentir l’angoisse de la perte. Il n’y a pas de contemplation du vivant sans l’hypersensibilité angoissante que provoque l’affût.” Mahaut Michez

Le végétal seul peut sublimer un état (extase esthétique, olfactive) mais avec l’animal (le vivant perceptible – bruit- odeur) on crée un état de lisière entre nous et l’autre, à fleur de nerfs. 

 

Une installation au service de la transformation.

L’idée est de construire une scénographie à la croisée du dedans et du dehors, qui mette en relation, une ou des œuvres visuelles avec une œuvre sonore via un dispositif de diffusion immersive. 

Un auditeur-contemplatif 

Installé en vis à vis avec une œuvre, il est immergé dans le son qui se déploie. 

Le contemplonium

Le dispositif de production et de diffusion de musique électroacoustique sera joué en direct ou généré par des machines en autonomie. Il sera composé d’objets sonores sensoriels. 

Bulles  de contemplation

La salle est occupée de bulles de contemplation.  Chaque bulle est une vision et une sonorité différente, un univers à part.